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Rousse au Chocolat
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27 mai 2011

Orange Mécanique

Ça vous dit, une petite fiche cinéma aujourd'hui ? Oui ? Alors, allons pour Orange Mécanique, que j'ai découvert hier soir.

A-Clockwork-Orange

 

De : Stanley Kubrick | Avec : Malcolm McDowell, Warren Clarke, Michael Gover, Anthony Sharp | Année : 1971

 

Synopsis

Dans une Angleterre futuriste, Alex DeLarge, accompagné de trois acolytes, passe ses nuits à errer en ville et parfois en-dehors, attaquant, détruisant et violant à tour de bras. Un soir pourtant, il est arrêté et condamné à 14 ans de prison pour meurtre. Il suit alors le règlement à la lettre et cherche l'occasion de pouvoir sortir le plus tôt possible. Celle-ci se présente deux ans plus tard, sous la forme d'un traitement expérimental, appelé The Ludovico Technique, supposé tuer l'''instinct criminel''. Sans vous en dévoiler trop, la suite du film explore les conséquences de ce traitement dans la vie du « héros ».

 

Ce que j'ai à raconter

Beaucoup ! Et certainement ce que beaucoup d'autres ont dit avant moi, et de manière plus appronfondie. C'est un film qu'on regarde comme un 1984 ou un Brazil; on sent qu'ils ont vieilli, mais ils continuent à nous parler aujourd'hui. Dans le cas d'Orange Mécanique, c'est le thème de la rédemption (ou quelque chose d'approchant. Si quelqu'un a un meilleur terme, je suis intéressée!) qui est abordé. S'il fallait faire tenir le (ou l'un des) message du film en une seule ligne, ce serait celle du pasteur de la prison : « Goodness comes from within. Goodness is chosen ». Parce que la conclusion du film, c'est que, malgré ce « traitement », Alex reste un salaud, il n'est que physiquement incapable d'un acte de violence. On peut aussi y voir une critique de la société, puisque, comme à nouveau très justement le prêtre, « The boy has not a real choice, has he ?  », et à cela le ministre de l'intérieur qui lui réplique « We are not concerned with motives, with the higher ethics. We are concerned only with cutting down crime and relieving the ghastly congestion in our prisons » et là je cite notre ami wiki : « Kubrick entendait démontrer que la société ne prône pas le bien, mais force l'individu à se conformer extérieurement au bien. Celui-ci n'est donc pas choisi mais adopté sous la contrainte de l'éducation, de la loi et de la répression ». Orwell n'est pas bien loin...

On peut encore parler de beaucoup de choses d'autres, comme de l'utilisation de la musique. Elle est omniprésente. Mais là, je ne suis pas sûre de l'interpréter correctement. Elle cherche peut-être à créer un effet de distanciation avec la violence de certaines scènes (un peu comme Dickens qui truffe Oliver Twist d'ironie pour qu'on ne pleure pas à chaque page). Il doit certainement y avoir plus que ça, mais je n'ose pas avancer quoi que ce soit.

Et, comme je suis très chatouilleuse au niveau des langues, je ne peux pas m'empêcher de faire un petit commentaire sur le langage très particulier d'Alex : son anglais est truffé de néologismes et de mots inventés ou (probablement) empruntés à d'autres langues. Peut-être pour marquer son côté cinglé, je ne sais pas trop.

 

Ma note sur imdb.com : 9/10

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